15 novembre 2007

F 650 GS = moto écologique ?



En cette période où les hausses de prix à la pompe sont sujets de toutes les conversations, on peut se poser des questions quant à l’avenir de la moto. En effet, alors que les constructeurs automobiles travaillent de plus en plus sur l’élaboration de modèles moins dépendants de l’or noir (hybrides, au biocarburant, à l’hydrogène...), les constructeurs de deux roues ne semblent pas avoir cette préoccupation. Déjà en retard sur les normes européennes de pollution, nos bécanes sont pointées du doigt.
Néanmoins, certaines marques font des efforts et montrent la marche à suivre pour tenter de baisser la consommation des motos. Ainsi, depuis quelques années déjà, on remarque que les BMW ont très souvent des consommations inférieures aux modèles des autres marques, japonaises notamment. La F 650 GS fait figure de référence. Elle est l’une des motos de moyenne ou grosse cylindrée qui consomme le moins. Sa consommation, annoncée à seulement 3,2L/100 km à 90 km/h, est même inférieure à celle de la majorité des 125cm3. C’est son monocylindre Rotax à double allumage (équipant aussi les G 650 X), pourtant bien efficace, qui se montre économique.
Alors non la F 650 GS n’est pas écologique, comme tout vehicule consommant du carburant fossile, mais elle montre le bon exemple !
Cepndant plus pour longtemps puisqu’elle disparaîtra du catalogue d’ici quelques mois pour laisser place à sa remplaçante. Celle-ci sera motorisée par un bicylindre de 71ch (20ch de plus que l'actuelle) à la consommation forcément supérieure mais qui restera plus que contenue puisqu'annoncée à 3,7L/100km à 90km/h.
Apparue en 2000 et mis à jour en 2004, la F 650 GS telle qu’on la connaît vit ses derniers jours. Les nouvelles F 650 GS et F 800 GS apparaissent déjà comme à la hauteur du mythe des trails bavarois.

24 octobre 2007

Roule toujours





Malgré les températures proches du 0°C, mes deux motos et moi continuons à rouler. La moto, ce n'est pas que l'été et ce n'est pas la Tiwi qui va dire le contraire !

13 octobre 2007

Bol d'Or




Avec du retard, voici le compte rendu d’un weekend au coeur du monde motard. Le Bol d’Or est une course de moto d’endurance sur circuit goudronné qui se déroule chaque année pendant 24 heures. Avec quatre amis, nous sommes donc partis en moto pour rejoindre le circuit de Magny-Cours basé à Nevers dans le Centre. Après quelques heures de route pour y accéder, nous sommes enfin arrivé, dans la soirée du vendredi soir. Nos motos, trois sportives Kawasaki et Suzuki et mon trail BMW, étaient chargées en tentes, sac de couchages, sacs à dos...
Bien plus qu’une simple course, c’est d’abord pour l’ambiance Bol d’Or que des milliers de motards envahissent les abords du circuit. Chacun vient avec sa tente et la plente là où il trouve de la place, dans les immenses champs prévus à cet effet. Mais certains viennent en voiture ou même en camion pour bâtir de véritables campements. Bon nombre de personnes arrivent avec des moteurs de toutes sortes qu’ils font tourner pendant les trois jours à coup d’accélérateurs jusqu’à ce qu’ils cèdent. Des motos et autos en mauvais état sont emmenées exprès pour être massacrées et roulent près des tentes. Les pots d’échappement de ces engins deviennent de vraies trompettes au sens propre comme au sens figuré et forment des nuages de pollution. Une partie de cette faune s’emprend même à leur moto de 10 000€ sans apporter un quelconque attachement à leur monture.
A côté de cela, il y a bien sûr les essais puis la course d’endurance qui débute le samedi après-midi pour 24 heures non-stop. C’est enrichissant et magnifique que de voir comment ces pilotes peuvent aller si vite et prendre les virages à de telles allures. Le comble est que la nuit, alors que le circuit est à peine éclairé, la vitesse ne baisse même pas et les dépassements sont parfaits malgré le faible éclairage dont dispose ces supersportives. Toutes les grandes marques sont présentes : Suzuki, Kawasaki, Yamaha, Honda, BMW, Ducati... ainsi que des teams amateurs. Le vainqueur de cette édition 2007 a été Yamaha.
Au milieu du circuit et près des tribunes, on trouve bien sûr quelques commerces ayant rapport avec le monde de la moto ainsi que des bars et sandwicheries. On trouve aussi des toilettes mais peu de douches... Ne prévoyez pas de vous laver pendant ce laps de temps ni de bien manger... Dans les bars on ne sert en alcool que de la bière mais les motards ont tous emmené avec eux leur alcool perso. D’ailleurs, pour ne rien vous cacher, c’est un weekend bien arrosé ! Mais malgré cela, l’ambiance est très bon enfant. Il n’y a pas de bagarre. Tout le monde parle à tout le monde. Si vous êtes un maniac de la propreté n’allez pas au Bol d’Or mais sinon allez-y au moins une fois ! C’est un autre monde, difficilement décrivable. Cette fête est un peu le côté obscur du monde motard mais paradoxalement là où l’esprit motard y est le plus présent. Même si la plupart des motos sont des roadsters et sportives japonaises, avec mon trail européen j’avais tout à fait ma place. Ceux qui bousillent leur moto ne s’en prennent qu’à leur moto.
L’alcool a arrêté de couler pour nous samedi soir et nous avons quitté les lieux le dimanche vers midi, avant la fin de la course, pour éviter les bouchons et sommes revenus dans les Alpes en fin d’après-midi. Au final, j’ai vraiment passé un bon moment. Nous avons eu beaucoup de chance d’avoir le beau temps car sinon tout se serait transformé en un champ de boue. Je ne sais pas si je reviendrai mais je conseille à chaque motard d’aller vivre cette expérience au Bol d’Or (ou aux 24h du Mans moto) histoire de ne pas mourir con !

30 juillet 2007

Prete pour le Dakar







A défaut de participer au prochain Lisbonne Dakar 2008, j'ai hissé ma TW au sommet des montagnes via des pistes en terre. Très à l'aise dans le sable, elle l'est aussi en tout terrain notamment avec sa nouvelle monte, les Bridgestone TrailWing 31 et 34, achetée d'occasion mais comme neuve. Ces pneus, qui équipaient la TW type 1, ne sont aujourd'hui plus commercialisés en Europe. Par-rapport à mes anciens Bridgestone, ils ont un meilleur grip et glissent moins lors des freinages en tout-terrain. En contre partie, ils offrent une moins bonne tenue de route sur le bitume, surtout lorsqu'ils sont froids.
La révision des 12 000 kilomètres a redonné un petit coup de jeune à ma Yamaha et c'est toujours avec grand plaisir que les balades se font. Quand au top case, je l'ai vendu, ayant remplacé la 125 par la 650 pour les trajets domicile/boulot.
Voici donc ci-dessus quatre photos de ma balade sous le télécabine du domaine skiable d'Orelle / Les Trois Vallées et d'un cours d'eau, quand même bien profond, que j'ai traversé. Et voici aussi ce que pourrait être la moto d'un team TW qui participerait à un rallye-raid (vu par "Fatvector" et "Juju la poignée" du site yamaha.tw.free.fr).

23 juillet 2007

L'aventure continue...





Les kilomètres s'enchaînent toujours avec plaisir au guidon de ma GS que ce soit en Isère, dans la Drôme ou en Savoie.
Du côté de la TW, elle a eu sa révision des 12 000 kilomètres et une nouvelle paire de pneus. Bientôt, je posterai un nouveau message concernant ses capacités en tout-terrain.
Alors à bientôt sur Aventure125.blogspot.com.

4 juin 2007

19 mai 2007

Gelände Straße / Tout terrain Route








Voici, comme promis, des photos de ma BMW F 650 GS lors d'une belle virée par le tunnel du Galibier.

14 mai 2007

Le plaisir de conduire


Ca y'est, j'ai réussi mon permis A (du premier coup : plateau 4A + circu) et je suis très très content !!!
Concernant donc le bolide qui rejoint la TW, après avoir essayé de nombreuses motos et avoir statué sur l'utilisation que j'aurais de ma moto, j'ai décidé d'acheter un trail de moyenne cylindrée et plus précisément la BMW F 650 GS à double allumage.
C'est donc une moto allemande, monocylindre autrichien Rotax, hauteur de selle raisonnable pour un trail (790mm), mi-chemin mi-route, légère et maniable (réservoir placé sous la selle), économique (consommation, révisions, assurance), écologique (à injection, consommation annoncée à 3,2L/100km), fiable, autant à l'aise en ville et en montagne que sur les nationales, un peu moins à l'aise sur l'autoroute (protection contre le vent limitée), selle confortable (mais un peu glissante)...
C'est un modèle de septembre 2004, moins de 4000km, couleur noir, bien équipé (protèges mains, béquille centrale, top-case Givi, bulle haute, warnings...) et qui m'a coûté 5200€.
J'ai déjà effectué une petite commande chez Touratech* afin d'améliorer son équipement.
Après les quelques centaines de kilomètres que j'ai déjà fait, j'en suis ravi. Son gromono est plein de caractère et très vivant. La partie cycle est très agile et la moto a une très bonne tenue de route. On a vraiment que du plaisir à son bord. Son principal défaut est sa protection limitée sur autoroute.
Voilà, des photos vont venir très bientôt et j'espère bien qu'elle m'apportera entière satisfaction.

*Touratech = c'est un équipementier pour les motos de type "trail" notamment les BMW GS. Il propose à la vente des centaines d'équipements pour s'équiper et équiper son deux-roues pour l'aventure. www.touratech.fr

2 avril 2007

Permis A


Les beaux jours commencent à arriver, je me suis remis de mon entorse au genou qui a bien raccourci ma saison de ski et je suis en train de passer mon permis moto. Pour l'instant tout se passe bien et j'espère que j'aurai du premier coup les épreuves plateau et circulation. Par-rapport à la 125, les changements les plus importants sont le poids de la moto et sa puissance. Au début, on est très étonné et la conduite d'une 125 n'aide pas trop pour le plateau. Par-contre, c'est tout le contraire pour la circulation où un 125iste est favorisé. Les heures d'apprentissage sont en tout cas un plaisir, surtout que le moniteur (Philippe d'ECF Saint Egrève) est très sympa.
Aujourd'hui, je suis remonté sur ma TW et je suis parti faire du tout-terrain sur les chemins roulants : que du plaisir !!! On se rend compte que cette Yam est vraiment légère et super maniable et après les heures pour le permis A, j'ai appris à vraiment mieux piloter la moto et ça se sent. Je prends les virages plus vite, je suis bien plus à l'aise dans les chemins, dans les freinages... Le simple fait de serrer la moto améliore sa tenue de route.
Même maintenant que j'ai goûté aux joies des moyennes cylindrées (Suzuki GS 500), ça ne m'empèche pas de toujours apprécier ma TW. La Big Wheel offre un plaisir différent moins axé sur les sensations mais plus sur la maniabilité. A mon avis, rien ne vaut de toute façon un trail 125 pour se donner aux joies de la randonnée en moto. C'est donc en partie pour cela que je garderai ma Tiwi. C'est une très jolie machine, au charisme hors du commun, dont le monde moto s'en souviendra pendant longtemps !
Je ne rechigne donc pas mes origines de 125iste mais je compte quand même lui acheter une petite soeur de moyenne cylindrée. Pour le moment, j'attends déjà d'avoir mon tampon "A" et j'irais essayer en concession plusieures modèles. D'après ce que j'ai pu voir ou lire, je penche plutôt pour une Yamaha XT 660, une Kawasaki ER-6 ou encore une Honda CBF 500/600 N mais on verra...
En attendant la suite, vive la Yamaha TW 125 et ce blog Aventure 125 continuera sa route prochainement (je l'espère !) avec une autre bécane de 500 ou 600cm3.

11 janvier 2007

Au milieu des skis


Alors que la neige se fait un peu désirer dans les stations de ski, j'ai profité des bonnes conditions pour monter. Une après-midi sympathique, les routes étaient bonnes et les touristes très étonnées de croiser une moto au milieu des traineaux. Demain, je vais probablement remonter mais cette fois-ci en voiture et pour faire du ski.
Que de bons moments en TW...