15 juillet 2008

Sur la plus haute route d'Europe








Depuis notre magnifique voyage en Irlande, les balades sur la GS se sont enchaînées. Nous avons notamment récemment fait un tour de quelques grands cols des Alpes du Sud. Ainsi en partant de la Maurienne, nous avons monté le Col de la Croix de Fer puis rejoint le Col du Lautaret, Briançon, le lac de Serre-Ponçon, le Col de la Bonette, le Col de Vars, le Col d'Izoard puis repassé par le Lautaret pour finir par le Galibier et le Télégraphe.
Pour dormir, il y a quelques endroits possibles au Col de la Bonette. Sur la route qui le grimpe, il est mentionné "la route la plus haute d'Europe" mais j'avais entendu parler d'une controverse alors je me suis renseigné sur Wikipedia.fr et voici ce qu'il est écrit :
"Il existe une controverse sur le fait que la route de la Bonette soit la plus haute d'Europe, comme indiqué au pied du col.
Le col de la Bonette culmine à 2 715 m, il existe donc trois cols routiers alpins dont les altitudes sont supérieures à celui-ci : les cols de l'Iseran (2 770 m), du Stelvio (2 757 m) et Agnel (2 744 m). En revanche, depuis le col, une route permet de faire le tour de la cime de la Bonette (2 860 m). Cette route est appelée (improprement car ce n'est pas un col) col de la Cime de la Bonette et son point culminant atteint 2 802 m, ce qui en fait la route goudronnée la plus haute de France et des Alpes.
Ce n'est cependant pas le point le plus élevé accessible en voiture dans les Alpes. Par exemple, la piste menant à l'observatoire astronomique situé au sommet du pic de Châteaurenard dans le Queyras atteint 2 990 m reste accessible à des voitures de tourisme (mais elle n'est pas goudronnée). De nombreux endroits situés dans des stations de ski permettent également à des véhicules tout-terrain d'atteindre des altitudes élevées. Par exemple, il est possible d'atteindre un point proche du Grand Col (2 935 m) au dessus de la station des Arcs 2000 en 4x4. En Italie, la route du col Sommeiller, situé à la frontière franco-italienne au dessus de Bardonèche, atteint les 3 000 m.
La route la plus haute d'Europe est celle menant de la station de ski de Pradollano vers le sommet du Pico Veleta (3 398 m) dans la Sierra Nevada, non loin de la ville de Grenade dans le sud de l'Espagne. La plus haute route du monde est située dans le Cachemire indien (5 682 m)."
Mais quoi qu'il en soit, la route du Col de la Bonette est l'une des plus belles routes des Alpes que j'ai emprunté et rien que pour ça, ça vaut le coup d'y aller. Dans les cols franchis, l'Izoard est très beau et unique (à cause de son paysage lunaire) et le Galibier et la Croix de Fer particulièrement jolis.

Et comme promis, voici mon avis concernant les pneus motos Dunlop Trailmax (made in France). Ils sont très bons, surtout sur le sec, et mettent vraiment en confiance. Comparés aux Metzeler Tourance, ils sont équivalents mais un peu plus long à chauffer. En tout terrain, en revanche, ils sont bien meilleurs que les Metzeler puisque ils accrochent beaucoup mieux, même sur terrain un peu humide, sans toutefois atteindre la tenue de route de pneus à tétine. Enfin, concernant la durée de vie, il faudra attendre pour savoir ce qu'ils valent !

28 mai 2008

Irlande (3/3)



3) Carte d'identité du voyage

Destination : Irlande et Irlande du Nord
Saison : printemps 2008
Climat : semblable à la France
Durée : 20 jours dont 14 en Irlande, 4 en France et 2 sur le ferry
Personnes : 2 (pilote et passagère)
Hébergement : tente en camping
Kilomètrage parcouru : environ 5000
Moto : BMW F 650 GS 2004 (trail monocylindre de moyenne cylindrée)
Langue : Anglais
Monnaie : euro et livre sterling
Traversée de la mer : via un ferry au départ de la France
Coût (tout compris) : environ 2000€

19 mai 2008

Irlande (2/3)
















2) Une île magique

“L’Irlande, une île magnifique où il fait bon vivre”, c’est cette expression qui résume à mon avis le mieux cette terre. Après presque un jour de ferry, nous sommes arrivés mercredi 30 avril à Rosslare, petit port du sud-est de l’île. Le ferry s’est pas très bien passé pour moi, la mer étant agitée, j’ai rapidement eu le fameux mal de mer... Au contraire, ma chérie a pu apprécier le voyage ! Nous sommes partis avec la compagnie Irish Ferries et avons payé 270€ pour l’aller-retour. Il s’agit d’un très beau ferry. On retrouve à son intérieur des restaurants, salons, cinéma, magasin, coiffeur... C’est donc assez luxueux. Nous avons pris deux places assises et non une cabine car bien moins chères. Le ferry était la seule chose que nous avons réservé.

Arrivés sur place en fin d’après-midi, nous avons parcouru quelques kilomètres afin de trouver notre premier camping repéré sur la carte routière Michelin. C’est de cette façon que chaque soir, nous avons trouvé un camping. La carte n’était pas très à jour à ce niveau là, puisqu’à deux reprises le camping annoncé n’existait plus... Néanmoins notre carte Michelin nous a pleinement satisfait car vraiment très précise. Pour un voyage comme cela, elle est indispensable.
Avant notre départ, nous avons repérés les endroits qui nous intéressent sur l’île grâce à une brochure envoyée gratuitement par l’office du tourisme et en Irlande nous avons établis un itinéraire au feeling en essayant de passer par les endroits qui nous semblent les plus jolis.

Chaque soir nous avons dormi dans un camping différent (sauf au moment de la visite de Dublin où l’on est resté deux nuits au même) et avons donc dû remonter la tente. Cette dernière était heureusement très rapide à monter et démonter. Les campings en Irlande sont chers (de 10 à 30€ et 20€ en moyenne) et pas souvent bien propres. En plus, les douches sont souvent payantes (1 ou 2€) et parfois même l’eau chaude de la vaisselle n’est pas gratuite, un comble ! La moitié des campings proposent néanmoins une salle pour les campeurs afin qu’ils puissent manger à l’abri en cas de pluie.
Réputée comme pluvieuse, la météo a pourtant été sèche pendant notre séjour en amoureux. Nous avons heureusement connu qu’un seul après-midi de pluie, à comparer aux quatre jours de pluie en France.

Notre voyage se résume à plus ou moins le tour de l’île. C’est un pays absolument superbe et bien plus sauvage que la France. Presque tous les coins sont beaux. Mais nous avons peut être été le plus fan des fameuses péninsules, dont la plus connue est Kerry mais pas forcément la plus belle, du Connemara, territoire très sauvage et composé de lacs mystérieux et de moutons en liberté et en nombre et de la cote d’Irlande du Nord, elle aussi à faire briller les yeux avec notamment la Chaussée des Géants. Mais tout le reste de l’Irlande est aussi très beau, de Galway à Dublin en passant par la côte sud. Les endroits les plus magiques sont souvent ceux les moins connus alors n’hésitez pas à tester des routes.

A moto, rouler à gauche n’est pas un problème, l’habitude vient après seulement quelques kilomètres. Par-contre, les habitudes de vie sont différentes de celles en France. Ici, il y a peu de supermarchés. On achète à manger à la station service, juste après avoir fait le plein. Et beaucoup d’automobilistes en profitent pour prendre une glace. La nourriture en Irlande est bonne mais peu variée et c’est un peu dommage. Nous nous sommes fait régulièrement à manger à l’aide d’un réchaud à gaz et d’une petite popote et avons goûté aussi à la restauration à emporter et au pub. Car oui, en plus d’y boire par-exemple la fameuse bière Guinness, on peut aussi manger dans un pub pour pas trop cher. Mais en moyenne la vie coûte quand même plus cher en Irlande qu’en France (à part le carburant, 20 centimes de moins que dans l’hexagone).

Du côté des températures, elles sont semblables à celles qu’on connaît et il faut donc bien s’habiller si vous vouler dormir sous la tente à cette période. Et en ce qui concerne l’itinéraire, le mieux c’est de le composer vous-même ! Un voyage ça se vit, il doit rester personnel et unique.

Après deux semaines sur l’île, au terme d’une aventure inoubliable avec pleins de belles rencontres avec ce peuple chaleureux et ses moutons, nous avons du remettre la moto dans le ferry le 15 mai 2008 pour rentrer... Un retour en ferry qui s’est bien passé grâce à une mer calme et des médicaments contre le mal de mer.

Pour conclure, nos vacances ont été parfaites et si vous ne connaissez pas encore et que les grands espaces verts vous tentent, je vous conseille sans hésiter l’Irlande (à moto) !


PS (cf photo page 1) : petite anecdote, dans un des campings, celui du seul soir où il pleuvait, au lieu de planter notre tante, il nous a été proposé une hutte pour 50 centimes de plus. Une hutte ? C’est en fait une ancienne chambre froide de camion, transformée en chambre pour accueillir les campeurs en cas de pluie. A la fois bizarre et originale, elle nous a permis de passer confortablement notre soirée au sec !

Irlande (1/3)









1) Le voyage à moto

Ca y'est, de retour en France après un magnifique voyage à moto de 3 semaines en Irlande avec ma chérie ! Nous sommes partis de la Savoie, en France, pour prendre le ferry à Cherbourg destination l'Irlande. Au total, nous avons effectué 4863 km à moto dont environ 2000 dans l'hexagone.
Tout a commencé donc avec la traversée de la France en passant par Chambery, Bourg-En-Bresse, Macon, Moulins, Bourges, Le Mans, Alençon et pour finir au bord de la Manche au port de Cherbourg. Ces 1000 km sur routes départementales (ex nationales) ont été étalés sur deux jours mais malheureusement sous la pluie... Pluie que l'on a heureusement que très peu retrouvée en Irlande mais subie de nouveau pour le chemin retour en France !
C'est un voyage exceptionnel. Les routes d'Irlande sont très bosselées et pas toujours bien entretenues, on a même vu un passage à gué non-signalé dans un virage ! Mais elles sont magnifiques et sinueuses. C'est une île faite pour les trails ! Néanmoins, toute moto est bienvenue et fera l'affaire.
Ma F650 GS a même plus que bien fait l'affaire. Je me suis véritablement éclaté à son guidon. Elle a toujours démarré correctement. Les sacoches latérales en aluminium Touratech ont plus que largement fait leurs preuves. Elles sont vraiment bien conçues (chargement par le haut optimal), bien étanches et bien solides. Elles ont en effet protégées la moto lors de deux chutes à l'arrêt. J'en suis très content. La moto, surchargée avec les deux sacoches de 35L plus le topcase de 41L plus ma passagère, s'est remarquablement bien comportée quelque soit la vitesse. Souvent critiqué pour faire du long court, le monocylindre a été pourtant plus que suffisant, offrant en plus une consommation de chameau et par les temps qui courent, c'est particulièrement agréable pour le portefeuille.
En revanche, j'ai eu un gros problème lors d'un stationnement avec mon antivol France Antivol StarkPlus puisque la clef de la serrure a tourné dans le vide nous obligeant à demander de l'aide pour couper l'antivol à la disqueuse afin de libérer notre monture.
Autre petit soucis de parcours avec le bout du guidon vissé, tenant les protèges-mains BMW, qui est tombé en roulant. La cause est peut être une des chutes à l'arrêt.
En Irlande les garages motos sont rares, il vaut donc mieux prévoir votre graisse pour chaîne (petit conseil de vécu).
Concernant les pneumatiques, le voyage a été éprouvant pour celui de l'arrière. Ainsi, avant le départ, seul le pneu avant était en fin de vie. A l'arrivée, c'est l'arrière qui a le plus ramassé puisque H.S.. Néanmoins, j'ai été ravi du comportement des pneus Metzeler Tourance tout au long de leur très bonne durée de vie (16000 km). Mais, pour les remplacer, j'ai choisi le Dunlop Trailmax, plus orienté chemin. Je vous donnerai mon avis sur ce pneu d'ici quelques temps.

Pour conclure, d'un point de vue motard, notre voyage est vraiment une grande réussite. Faire 5000 km par tous les temps est un peu fatigant mais ce n'est que du bonheur. Si c'était à refaire, je le referai sans hésiter et je ne changerai rien ! L'Irlande en moto, c'est vraiment génial.

16 avril 2008

Voyage au long-cours


Bien que la TW 125 est maintenant vendue, ce blog, Aventure 125, continue sa route. Et dans un mois, vous retrouverez un grand article sur l'Irlande. Car... je pars en Irlande dans moins de deux semaines en F 650 GS avec ma copine ! Et j'ai vraiment très hâte de faire ce voyage.
Pour cela, il a fallu équiper ma BMW et c'est Touratech que j'ai choisi comme équipementier. La note est salée mais la qualité semble au rendez-vous. Pour ce qui est des photos et des infos, il faudra attendre encore un peu.

Rendez-vous donc bientôt sur Aventure125.blogspot.com .

15 février 2008

TW 125 en vente !



Un tournant dans ma vie de motard marque ce début 2008. J'ai décidé de me séparer de ma superbe TW 125 pour des raisons financières et de temps.

Vends Yamaha TW 125 type 2, jaune, entièrement d'origine
Moto type trail
Très bon état général
Octobre 2003
12050 kms (révision des 12000 kms effectuée en garage)
Livrée avec le porte-paquet Yamaha et une sacoche de réservoir Cameron
Prix : 1700€ à débattre
Une bulle (non-montée) offerte

MAJ : VENDUE !!!